les nations n’existent que pour la guerre.

Le concept de nation a été créé par les autocrates qui voulaient asseoir leur emprise sur leurs sujets et dominer leurs voisins. En effet, dés que les communautés ont été plus grandes que les cités, il a fallu les unir par la force. Pour faciliter l’union, on a créer des liens plus ou moins utiles (monnaie, lois, infrastructures…) et artificiels : nous devons nous unir pour nous défendre d’un envahisseur, ou pour montrer à nos faibles voisins que nous sommes les plus forts. Avec l’idée de nation, on a recruté et motivé des soldats à moindre prix, on a pu se défendre, certes, mais aussi envahir, occuper et coloniser. Ce concept domine encore l’organisation interne de chaque pays. Il justifie le rejet des migrants. Mais il domine aussi l’organisation « internationale », dont le premier principe n’est pas l’universalité des droits de l’homme, mais celui du maintien des frontières telles qu’elles ont existé à un moment arbitraire de l’histoire. La paix durable et la construction d’un monde meilleur nécessitent de lutter pied à pied pour l’abolition des nations. La France, l’Angleterre, l’Allemagne et toutes les nations du globe doivent disparaitre du paysage politique. Il faudra conserver des unités administratives et des cultures (le français, l’allemand, l’anglais, toutes les langues doivent vivre !). Mais tous les humains qui voudront passer de l’une à l’autre doivent pouvoir le faire librement.

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