Comment des journalistes français, instruits par la république, peuvent ils se répandre en hagiographie sur une reine et un roi ? Ne croient ils pas que les êtres humains naissent libres et égaux ? Elisabeth n’avait que peu de mérite autre que sa naissance. Son immense fortune personnelle, détournée des biens publics, lui donnait l’occasion de participer à la sinistre danse des multinationales.
Arrêtons de nous transformer volontairement en « sujets », en marionnettes. La monarchie, c’est le règne par la force, le mensonge et la manipulation. Comment un esprit éclairé peut il prétendre que le fils aîné d’un roi, ou le dernier rejeton aprèsles guerres de succession, sera le meilleur dirigeant, alors que toute son enfance, cet enfant aura été gâté par le mensonge de sa supériorité ?
Plus l’attachement est fort à ces faux héros que sont les souverains, plus il faudra imaginer une réaction violente pour s’en détacher, alors que ces pauvres bougres, souvent haïs et victimes d’assassinat par leur propre famille ou des terroristes nationalistes, ne devraient faire l’objet que de notre mépris ou de notre compassion. Seule l’immense communauté des êtres humains doit être souveraine.