Lors de cette convention pour le climat, qui se tient dans un pays où les atteintes à la liberté sont légions, on entend une nouvelle idée : les pays riches devraient payer aux pays pauvres les dommages qu’ils subissent à cause d’eux. Utiliser un tel argument est tentant, mais dangereux.
Le concept de culpabilité nationale est mortifère . L’idée à promouvoir, c’est la solidarité entre tous les humains, pas la punition de méchants pays vis à vis de pays innocents. Les États ne sont pas des individus qui devraient payer pour leur fautes. Un individu ne peut d’ailleurs jamais effacer ses crimes, il peut seulement s’amender et changer.
La notion de réparation a conduit, après la première guerre mondiale a créer haine et humiliation. Il ne s’agit pas de réparer, mais de partager. il faut aider ceux qui n’ont pas les moyens de s’en sortir seuls pour limiter les déséquilibres économiques et les catastrophes en chaîne, par solidarité économique, pas seulement par fraternité spirituelle.