L’Europe n’est plus qu’une association commerciale de nations. Dans chaque pays riche, les dirigeants parlent tous des immigrants comme d’un danger et se refusent à envisager d’en organiser dignement l’accueil. Ils ont peur de de paraitre faibles. Seuls les chefs forts et cyniques semblent correspondre à l’attente des populations crispées dans la crainte de perdre leur relatif confort. Le nationalisme continue d’être propagé par la médiatisation du sport professionnel.
Mais le caractère implacable de cette régression xénophobe et cette progression fasciste n’est qu’une illusion, entretenue par les media. Ceux ci critiquent cette tendance, mais la juge complaisamment inévitable. Comment pourrait on combattre la misère du monde ? C’est pourtant possible, lorsque la paix est assurée et que les hommes sont libres d’entreprendre. Dans chaque lieu où cet équilibre est atteint, de petites sociétés produisent ce qui est vraiment nécessaire. Les sociétés en paix peuvent accueillir bien plus de monde, si elles le veulent vraiment. Les réfugiés ne sont pour l’instant qu’une part infime de la population mondiale (0,34% d’après l’ONU). La planète, gérée plus raisonnablement, peut nourrir tout le monde.
Les multinationales ont bâti un monde d’illusions, où les plus grandes richesses économiques sont des tromperies bancaires, les secteurs florissants ceux des divertissements de masse, des moyens de transports hypertrophiés, comme les SUV qui déplacent deux tonnes pour véhiculer une personne, des cultures qui ne nourrissent pas, des drogues inutiles.
Refusons cette aliénation, soyons des hommes libres et choisissons de refonder une vraie république ouverte et juste.