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Le sport, nouvel opium du peuple…

Faire du sport, c’est bien, c’est même indispensable à une vie équilibrée. Gagner sa vie avec le sport, quant il s’agit d’entraîner d’autres personnes, notamment des enfants, c’est louable.

Mais gagner des millions dans un jeu, non pas parce que des personnes sont prêtes à payer des millions pour vous voir jouer, mais parce que des patrons de clubs de sports commerciaux sont prêts à payer des millions pour en gagner d’avantage, avec des recettes publicitaires, prises sur le surcoût de la vie des consommateurs, et des subventions, prises sur les impots des contribuables, c’est une injustice qu’il faut combattre.

De l’utilité de conserver des manières chevaleresques…

Depuis plus d’un demi-siècle, des armées « occidentales » se battent contre le terrorisme en utilisant des méthodes qui sont retournées par ces mêmes terroristes pour lever de nouvelles recrues.

L’utilisation de la torture, à Guantanamo par les américains, ou en Algérie, autrefois, par l’armée française, a décuplé les forces du terrorisme : les recruteurs de la haine en font un argument définitif pour montrer que les « occidentaux » sont impérialistes, puissants et tyranniques, au point de torturer des opposants.

Le bombardement de civils donne lieu également à des manipulations « faciles » : on place des civils sur des objectifs militaires possibles puis on fait pleurer les mères et les veuves devant les cameras.

Récemment, les viols perpétrés par les militaires de l’armée française ou des casques bleus en Afrique ont également sali l’image des forces de la paix.

Pour qu’un gouvernement utilise la force, il doit légitimer son action, mais aussi systématiser un comportement exemplaire. En se privant de l’arme de la torture, de ripostes aveugles, on ne fait pas preuve d’un esprit chevaleresque désuet, on prive ses adversaires de leurs principales ressources : la manipulation des populations pauvres et mal informées, qui elle seule permet de recruter de nouveaux terroristes.

La république universelle devra limiter la violence au minimum nécessaire à sa sauvegarde, en préférant toujours sacrifier ses forces qu’à s’éloigner de ses valeurs. Pas de torture, pas d’assassinat, pas de meurtre qui ne soit directement indispensable à la survie d’autres hommes et femmes.