Les nations discutent en ce mois de décembre 2015 du changement climatique. Elles vont parvenir à un accord, qui ne changera que peu de choses. Les multinationales continueront à prospérer, sans contrainte forte : les états qui tenteront d’en imposer verront ces grandes entreprises menacer de s’exiler (encore un peu plus) pour des pays moins exigeants.
Le souverainisme, que plébiscitent les populations majoritairement xénophobes, poussera les politiques à ne pas accepter de contraintes des autres : les riches, les pauvres, les rouges, les jaunes, les noirs, les boches… au choix des populistes.
Seule des modifications profondes du fonctionnement des états, une véritable révolution, permettra de créer une république universelle capable de prendre des décisions efficaces : transports en commun obligatoires en ville, maisons mal isolées reconstruites, tarifs des carburants fossiles surtaxés, avec en parallèle, une solidarité forte qui évite que ces mesures ne frappent les plus fragiles.