Et bien, il faut refaire une constitution et des lois universelles, comme décrit dans mon projet. IL ne faut surtout pas laisser croire que de laisser chaque entreprise faire sa loi en menaçant les travailleurs du chômage sera une simplification, bien au contraire, il n’y aura plus de code de travail mais une collection infinie de règlements intérieurs plus injustes les uns que les autres.
Mais, sans aller jusque là, on pourrait reprendre des règles communes pour tous :
- tout le monde est salarié ; les créateurs d’entreprise seront salariés de leur propre entreprise ; pas d’autre revenu que le salaire.
- des salaires plafonnés de 1 (salaire minimum) à 10
- un temps de travail de base commun à tous, avec 10h maximum par jour, pas plus de 6 jours d’affilée, des journées de 8h en moyenne, 200 jours de travail par an pour un temps plein
- le travail du samedi majoré de 50%, le travail du dimanche majoré de 100%
- le temps partiel toujours possible, avec un salaire au prorata
- des contrats de travail précisant les conditions particulières du poste, notamment les périodes de congé obligatoire, mais toujours à durée indéterminée
- des entretiens annuels réellement contractuels et transparents, négociés entre pairs, sans conditions indignes
- un licenciement économique possible, mais avec un an de salaire d’indemnités
- pas d’allocation chomage, mais un revenu minimum fixe assuré par la collectivité à tous ceux qui ne travaillent pas, quelles que soient leurs raisons.
- pas de revenu autre que celui du travail ou de la solidarité.
- … Pour en savoir plus, mon livre : une révolution tranquille pour une révolution universelle