Aujourd’hui, les états démocratiques, généralement favorisés, profitent des états pauvres, soumis à des dictatures, en leur achetant à bas prix leurs productions industrielles ou leurs ressources naturelles. Ce prix très bas est lié aux conditions de travail, désastreuses pour la société et la nature.
Ceux qui fuient la dictature et la misère sont majoritairement repoussés à la mer. Quand ils parviennent dans nos riches cités, ils sont rejetés comme des parias. Cette immense injustice entraîne la haine et favorise le terrorisme.
Rêvons à une autre politique : si tous les démocraties du monde appelaient les habitants souffrant de la misère et des dictatures à venir apprendre et travailler dans le monde libre…. Il faudrait bien sûr organiser cet accueil, répartir les populations créer de nouvelles villes et villages, revoir l’aménagement du territoire. Il faudrait aussi faire face aux réactions peut être violentes des dictatures. Mais il faut justement cesser de considérer ces dictatures comme des « pays amis ». Ce sont les amis de nos multinationales et les ennemis de l’humanité.