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Conservatisme et négationnisme

A l’heure où les français conservateurs choisissent leur candidat, quand les américains ont déjà choisi le pire des présidents pour éviter tout changement, il faut faire tomber le voile que les gens de droite se posent volontairement devant les yeux.

Parmi les électeurs conservateurs, majoritaires dans la plupart des pays, on trouve des personnes peu cultivées, en détresse morale ou matérielle ; mais on trouve aussi des cadres dynamiques, des entrepreneurs, des retraités aisés, des employés et des fonctionnaires. Ce qui les rapproche, c’est leur négationnisme.

Les plus réactionnaires nient les causes fondamentales de la deuxième guerre mondiale et de la prochaine : ils soutiennent les politiciens populistes qui attisent la xénophobie pour prendre le pouvoir ; ces sauveurs une fois élus provoquent des massacres pour entraîner tout un peuple dans leur folle politique. La haine  et la violence concentrent les énergies des fanatiques, mais crée aussi une économie de guerre générant de l’emploi provisoire pour tous et des profits fabuleux pour les plus malins.

La plupart des conservateurs nient les analyses écologiques et démographiques qui montrent la nécessité absolue d’une réorganisation planétaire de nos sociétés : il faut d’urgence abandonner la course au transport individuel, protéger les sols et les forêts d’une agriculture destructrice de diversité et d’emplois , abandonner les énergies polluantes et dangereuses. Chaque adulte des pays riches, qui a organisé sa vie sur ses voitures, sa maison individuelle, qui mange de la viande deux fois par jour refuse de changer son mode de vie. Mais ce mode de vie n’est pas transposable aux sept milliards d’individus de la planète. Minimiser les alertes des scientifiques permet de maintenir l’injustice.

Le plus grand mensonge que tous les conservateurs se font à eux mêmes c’est de refuser de changer leurs habitudes pour faire de la place aux autres. Nions les problèmes, affirmons l’absence de solution, dénigrons la solidarité et proclamons nous « réalistes », alors que nous ne sommes que profondément égoïstes.