Comme nous l’avons développé dans nos principes, il est normal que la propriété d’un lieu, d’un objet s’aquière par le travail et se conserve par la responsabilité et l’entretien, mais il n’est pas souhaitable que cette propriété soit transférée automatiquement après le décès du propriétaire à ses « héritiers ». Cette transmission foncière crée d’innombrables problèmes de gestion de la terre et des espaces naturels et renforce les injustices sociales. Chaque parent reste libre d’aider ses enfants de son vivant.
Le droit familial ne doit pas non plus faire de différence entre enfants naturels et enfants adoptés.
Ces principes économiques et sociaux ont leur corollaire politique : aucun « peuple » ne possède une terre, même s’il est normal de respecter les usages de ceux qui vivent à un endroit donné en respectant la nature et leurs voisins.
La force ne crée pas non plus de droit, elle ne crée que des obligations pratiques. Envahir un pays pour en déloger ses habitants ne vous en rend pas non plus propriétaire. Pour être considéré comme habitant légitime et citoyen d’un espace, il faut pouvoir y vivre en harmonie avec la terre et les hommes.
Si la culture peut perdurer dans des communautés déracinées ou reléguées socialement, c’est une richesse conservée. Mais vouloir conquérir, envahir un pays, comme en refuser l’accès à d’autres au nom d’une race, c’est injuste.
Ceux qui ont choisi de cultiver la haine plutôt que la terre ne la méritent plus.